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Manifestation contre les nouveaux aménagements routiers à Genève

Environ 400 personnes selon les organisateurs, 160 selon la police, ont manifesté contre es nouveaux aménagements routiers à Genève. [Keystone - Magali Girardin]
Environ 400 personnes selon les organisateurs, 160 selon la police, ont manifesté contre les nouveaux aménagements routiers à Genève. / Le Journal horaire / 29 sec. / le 5 septembre 2020
Une manifestation contre la suppression de 4000 places de stationnement, objet mis en votation le 27 septembre prochain à Genève, s'est tenue samedi après-midi. Les organisateurs ont aussi dénoncé "les bandes cyclables installées sans concertation".

Partis de Rive à 16h30, motards, cyclistes, automobilistes et piétons ont parcouru le trajet à coups de klaxon et sont arrivés à la Plaine de Plainpalais. Un corbillard ouvrait la route, avec une pancarte "Dal Bouchon assassine notre constitution". Serge Dal Busco, conseiller d'Etat PDC chargé du département des infrastructures, a été particulièrement ciblé par les manifestants.

En début de manifestation, Luc Barthassat, ancien conseiller d’Etat PDC et coorganisateur de la manifestation, s’est réjoui du nombre de cyclistes présents. "Nous sommes tous multimodaux: automobiliste, cycliste, piéton ou motard. Nous ne sommes pas contre les vélos, nous nous battons pour des infrastructures sécurisées".

"Nous demandons un débat démocratique"

Philippe Morel, aussi organisateur de la manifestation, a dénoncé l'installation des bandes cyclables: "Il y a une nécessité de faire évoluer la circulation en ville mais pas avec des mesures coups de poing, sans concertation. Cela doit se faire avec un débat démocratique et non en passant en force. Il n'y a pas besoin de mesures agressives comme la suppression de 4000 places de stationnement."

Taxis inquiets

Les chauffeurs de taxi étaient aussi présents. "La diminution des voies de circulation engendre des bouchons et nos prix augmentent. La période est déjà difficile, nous avons moins de clients qu'auparavant. Nous payons une taxe depuis 2017 pour pouvoir utiliser une partie des voies des TPG, mais nous en avons de moins en moins", s'inquiète un chauffeur, membre de l'Union des taxis genevois.

Le cortège s'est déroulé sans anicroche selon la police, qui a dénombré 160 manifestants. Environ 200 personnes étaient présentes selon les estimations de l'ATS. Les organisateurs estiment eux à 400 le nombre de personnes ayant répondu à l'appel.

ats/asch

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