Le mouvement appelé "Movimento preserva Brasil" a pour but de construire un large courant d'opinions émanant de Brésiliens vivant hors du Brésil afin de "défendre les institutions démocratiques brésiliennes, de préserver les bases de la Constitution du pays et promouvoir la citoyenneté".
"Au-delà de nos différences ethniques, idéologiques, de croyance et d’appartenance politique, nous voulons contribuer à la préservation et au renforcement des institutions démocratiques brésiliennes", peut-on lire dans le manifeste.
Les activistes ont choisi de lancer ce mouvement à Genève, en raison de la présence de l’ONU, d'ONG et de nombreuses autres organisations internationales. Ils espèrent ainsi faire rayonner leur initiative.
"Détérioration du dialogue"
Les signataires du "Manifeste de Genève" font part de leurs inquiétudes pour la situation politique brésilienne et souhaitent manifester leur solidarité avec leurs compatriotes en cette période de crise sanitaire.
Ils dénoncent "les menaces répétées contre la Constitution et les droits fondamentaux" et "la détérioration du dialogue républicain entre les pouvoirs constitués et la société civile".
ats/asch