La nouvelle était dans l'air depuis plusieurs mois dans le canton de James Fazy, l'un des fondateurs du parti radical genevois. Vendredi, l'Elan radical a officiellement été lancé.
Le nouveau parti se place du côté "des hommes et des femmes qui souffrent, qui se battent pour plus d'égalité et de justice", notamment en lien avec les conséquences de la crise sanitaire.
Regrettant que l'esprit radical se soit fait "discret" ces dernières années, les fondateurs indiquent vouloir défendre "une autre façon de vivre ensemble, ainsi qu'une répartition des richesses différente".
Des fidèles de Pierre Maudet
Le président et le secrétaire de l'Elan radical sont des anciens cadres du PLR genevois qui ont donné leur démission vendredi. Roland-Daniel Schneebeli a été membre du comité directeur jusqu'en 2019, alors que Nicolas Aubert a présidé la section verniolane.
Tous deux sont des soutiens fidèles de Pierre Maudet, comme d'autres fondateurs. Cela tombe bien: le conseiller d'Etat démissionnaire n'a plus de parti et est candidat à sa propre succession le 7 mars prochain.
La modernisation d'un parti d'antan
Interrogé samedi dans Forum, Roland-Daniel Schneebeli estime que ce parti représentera une "modernisation" du parti radical d'antan.
Et d'ajouter: "Nous estimons que c'est le moment de présenter et de proposer aux Genevois et aux Genevoise une alternative politique, à savoir un retour à des valeurs qui placent l'Etat au service des citoyens (...) nous vivons dans une société moderne, numérique, avec une jeunesse impatiente d'arriver sur le marché du travail. On doit les aider. Nous avons aussi un système économique qui connaît une crise et qui met à mal les entreprises et les PME. Là encore, il s'agit de les soutenir avec des décisions fortes et non pas avec des mouvements de yoyo comme nous pouvons le voir aujourd'hui".
Raphaël Leroy/jfe