Durant la dernière semaine de janvier, 7'500 personne sont venues chercher leur colis sur les sites de distribution de la ville. Ils sont désormais au nombre de quatre à Genève, tous gérés par des bénévoles.
L'un des enjeux est de diminuer les temps d'attente, une question de dignité pour les bénéficiaires. Afin, notamment, d'éviter de reproduire des scènes de files d'attentes comme celle des Vernets dont les images avaient fait le tour du monde au printemps dernier.
Or, sans la réorganisation des distributions, ces files d'attente feraient aujourd'hui des centaines de mètres de plus.
L'économie reprendra, la précarité subsistera
L'année dernière, une grande partie des bénéficiaires de cette aide étaient des personnes sans statut légal. Mais aujourd'hui, la crise élargit le spectre de la précarité, notamment auprès des étudiants et étudiantes, souvent en difficulté. Et cette situation aura des conséquences à long terme.
Aujourd'hui, les associations travaillent davantage, et mieux, en collaboration avec l'État. Mais elles alertent sur une situation qui pourrait se répercuter au moins jusqu'en 2023. Car si les différents secteurs économiques pourront reprendre lorsque les campagnes de vaccination seront suffisamment avancées, la précarité, elle, va encore durer.
Léo Wadimoff/jop