Avenir syndical pense que la liberté syndicale est bafouée car l'hôpital refuse de l'accueillir à la table des négociations et continue de privilégier le dialogue avec des syndicats plus anciens.
Selon David Andenmatten, secrétaire syndical à Avenir syndical, puisque les HUG dépendent de l'exécutif, ce dernier peut obliger la structure hospitalière à respecter les droits syndicaux.
"Avenir Syndical n'est pas un syndicat", réplique Nicolas De Saussure, porte-parole de l'institution hospitalière. "C'est une association qui n'est pas reconnue par ses paires et par les HUG, parce qu'ils ne nous ont pas donné le nombre de membres, ni jamais dit qu'ils pourraient travailler constructivement et loyalement avec les HUG."
Une partie du personnel insatisfaite
La situation est jugée insatisfaisante pour une partie du personnel, qui estime ne pas être bien représentée par les autres organisations syndicales. "La lutte avec eux est devenue très difficile, car ce sont des syndicats institutionnels", avance un employé. "Ils sont soumis aux directions et à l'employeur. Ils ne sont pas suffisamment proche du travailleur de base."
Débrayages, blocages et pétitions: c'est le registre d'action non-consensuel d'Avenir syndical, qui est coutumier des actions coups de poing. Interpellé mercredi, le Conseil d'Etat pourrait donc devoir jouer le rôle d'arbitre.
Sujet TV: Thomas Epitaux-Fallot
Adaptation web: ami