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Les syndicats genevois tirent un bilan réjouissant du salaire minimum

Un an après l'instauration du salaire minimum à Genève, les syndicats tirent un bilan réjouissant. [Keystone - Christian Beutler]
Un an après l'instauration du salaire minimum à Genève, les syndicats tirent un bilan réjouissant / La Matinale / 57 sec. / le 28 septembre 2021
Un an après l'instauration du salaire minimum à Genève, les syndicats tirent un bilan réjouissant. Selon eux, les entreprises ont rapidement mis en oeuvre cette mesure votée par la population.

Il y a un an, les Genevoises et les Genevois ont dit "oui" au salaire minimum le plus élevé au monde, avec plus de 23 francs de l'heure.

Si les syndicats se disent satisfaits, ils condamnent encore l'attitude de certains patrons, comme l'indique Davide de Filippo, président de la Communauté genevoise d'action syndicale (CGAS).

"Les organisations patronales continuent à multiplier les recours contre différents aspects de l'application du salaire minimum légal et refusent aussi d'intégrer ce montant dans les conventions collectives de travail dans les secteurs où il y en a. Cela a pour impact de ralentir ou voire d'empêcher les contrôles dans ces secteurs", explique le syndicaliste mardi dans La Matinale.

"Le salaire minimum est dans la loi"

Selon Davide de Filippo, il faut "passer à autre chose" et ne plus faire obstacle à la mise en oeuvre du salaire minium. "Qu'on le veuille ou non, il est dans la loi. Il faut aussi entrer en matière sur les revendications du salaire notamment du personnel qualifié", estime-t-il.

En juin dernier, le canton de Genève a présenté un plan d'application du salaire horaire minimum de 23 francs. Les entreprises qui ne respecteront pas le salaire minimum cantonal s'exposeront à des sanctions dès l'année prochaine. L'amende pourra s'élever jusqu'à 30'000 francs et l'employeur fautif sera exclu des marchés publics. En cas de récidive, la facture peut doubler.

ak/gma

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