L'information, révélée vendredi par la Tribune de Genève, a été confirmée par Marc Lironi, l'avocat de Simon Brandt. Celui-ci a également indiqué que la décision de classement prise par le premier procureur Stéphane Grodecki fera l'objet d'un recours auprès de la Chambre pénale.
Simon Brandt avait été arrêté en décembre 2019. Il était soupçonné d'avoir profité de son poste de collaborateur du service d'analyse stratégique de la police genevoise pour consulter la main courante de l'institution, alors qu'il n'y avait pas accès. Il avait été ensuite entièrement blanchi de cette accusation.
Méthodes de la police dénoncées par l'élu PLR
L'élu PLR avait dénoncé les méthodes employées par la police lors de son arrestation et de son interrogatoire. Menotté, mis à nu, fouillé, il s'était plaint d'avoir été traité comme un criminel, ce qui l'avait profondément affecté et avait conduit, à ses yeux, à son échec à l'élection de l'exécutif de la Ville de Genève.
Simon Brandt avait également réclamé plus d'un million de francs pour tort moral et dommages économiques. Les juges genevois avaient toutefois écarté en grande partie ses demandes. L'élu n'avait finalement obtenu de la Chambre pénale de recours que 651 francs à titre de dommage économique et 2000 francs à titre de tort moral.
Aussi condamné pour une autre affaire
Simon Brandt avait par ailleurs été condamné par voie d'ordonnance pénale à une peine pécuniaire sur un autre volet qui concerne la divulgation d'un rapport confidentiel sur les frais des fonctionnaires de la Ville de Genève.
Il avait fait opposition et sera jugé par le Tribunal de police le mois prochain.
ats/aes