Outre l'accusation de "bricolage" du projet de réforme du cycle d'orientation, le PLR, l'UDC et les Vert'libéraux regrettent qu'il laisse des questions "essentielles" sans réponse, comme l'évaluation des élèves et les moyens d'enseignement.
L'axe principal de la réforme voulue par la majorité des députées et députés est la suppression des regroupements par niveau et leur remplacement par des classes mixtes en 9e et 10e. Pour ses partisanes et partisans, cette mesure va permettre de lutter contre l'exclusion et les inégalités. Celles et ceux qui s'y opposent y voient un nivellement par le bas.
Une certaine "précipitation" critiquée
Le comité référendaire déplore que la réforme du cycle d'orientation ait été faite dans la précipitation. Il n'a été procédé à aucune analyse détaillée du système actuel afin d'éviter de reproduire "les mêmes erreurs". Il n'y a pas eu non plus de test dans le cadre d'un projet pilote pour identifier les besoins et les éventuels écueils.
Enfin, les adversaires de la réforme estiment que "le projet de formation du personnel enseignant à la mixité intégrée souffre d'un manque total de crédibilité. Les référendaires, qui considèrent que le cycle d'orientation n'est pas un laboratoire d'expérimentation, doivent désormais récolter un peu moins de 5400 signatures.
ats/sjaq