La première étape de l'épreuve consiste pour les apprentis pompiers à nager dans le lac sans combinaison. La température de l'eau ne dépasse ce jour là pas les 5 degrés, il faut donc s'armer de courage.
"Pas de jugement"
La bise se lève et il fait seulement 2 degrés. Les exercices s'enchaînent et certains aspirants, anesthésiés par le froid, atteignent leurs limites.
Cet exercice n'est toutefois pas éliminatoire, tient à préciser Bastien, Caporal du Service d'incendie et secours (SIS) du canton. "Il y a pas de jugement par rapport à ça. Ça permet aussi d'entretenir l'humilité, parce qu'on reste avant tout des humains et chacun a ses propres limites".
Un exercice qui dure depuis 13 ans
Pour Nicolas, qui officie en tant que lieutenant du SIS, cet exercice est essentiel à cette période. "On sait qu'en Suisse, le retour à la baignade est de plus en plus prisé de nos citoyens. On doit donc s'adapter", souligne-t-il
Cela fait 13 ans que les aspirants sapeurs-pompiers genevois passent par ce rituel pour mieux connaître leurs limites.
Sujet TV: Théo Jeannet/hkr