Pour les autorités, le phénomène est alarmant: en ville de Genève, 7 femmes sur 10 de 15 à 34 ans disent avoir déjà été victimes de harcèlement de rue. Afin de l'endiguer, Ville et canton veulent identifier précisément les zones à risque. Ils lanceront une plateforme digitale où les cas pourront être dénoncés facilement, afin de récolter aussi des données en dehors des postes de police.
Des recensements seront également menés dans les maisons de quartier. Ces données permettront d'améliorer l'efficacité des agents sur le terrain, estime la conseillère administrative de la Ville de Genève Marie Barbey-Chappuis.
La collaboration sur ce dossier entre Ville et canton porte aussi sur les dépôts de plainte. Si une victime souhaite le faire, la police municipale sera chargée de l'accompagner auprès de la police cantonale.
Nuisances sonores dans le viseur
Parmi les autres objectifs de ce "contrat de sécurité locale" figure aussi une meilleure coordination en matière de trafic de stupéfiants, ou encore un contrôle accru des grands rassemblements nocturnes pour lutter contre les nuisances.
Les réunions estivales informelles sur la Plaine de Plainpalais qui arrivent avec les beaux jours sont notamment dans le viseur, réunions qui ont suscité le mécontentement des riverains, notamment après la levée du premier confinement.
Sujet radio: Gabriela Cabré
Adaptation web: Vincent Cherpillod