La personne contaminée se trouve actuellement en isolement, a indiqué le Département de la santé du canton de Genève mardi dans un communiqué. Son état général est bon et ne nécessite pas d'hospitalisation actuellement.
Les premiers éléments recueillis indiquent qu'elle a été contaminée lors d'un voyage à l'étranger. Une enquête épidémiologique est en cours afin d'avertir les personnes qui pourraient être exposées.
Un premier cas de variole du singe avait été détecté en Suisse samedi chez une personne vivant dans le canton de Berne et qui avait également été exposée au virus à l'étranger.
Risque modéré
La variole du singe est une maladie infectieuse causée par virus qui se transmet de l'animal à l'humain, mais qui peut aussi se transmettre d'humain à humain. Ces derniers jours, la présence de ce virus rare, endémique dans certaines régions d'Afrique, a été rapportée dans plusieurs pays européens, dont la Grande-Bretagne, la France, la Suisse ou l'Espagne, ainsi qu'aux Etats-Unis.
Des autorités médicales, dont l'Organisation mondiale de la santé (OMS), estiment que le risque de voir cette maladie se propager largement est réduit. Le taux de létalité de la maladie varie de 1 à 10% selon le variant (il en existe deux), des taux observés en zone endémique, dans des pays au système de santé défaillant.
Mais une prise en charge médicale adéquate réduit considérablement les risques et la plupart des personnes guérissent spontanément. Dans les pays où la maladie a été repérée récemment, les cas observés sont pour la plupart bénins et il n'y a pas de décès recensés.
ats/vkiss
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