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De nouvelles mesures à Genève pour réduire les déplacements motorisés individuels

Le trafic n'a pas diminué cette année pendant les vacances d'été à Genève (image d'illustration). [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Le canton de Genève vise la diminution de 40% des déplacements en trafic individuel motorisé d'ici à 2030 / Le 12h30 / 1 min. / le 7 juin 2022
Le canton de Genève vise une diminution de 40% des déplacements motorisés individuels d'ici 2030. Les autorités ont présenté mardi matin une série de mesures pour atteindre ce seuil.

L'accent sera mis sur le développement des transports publics, notamment dans les régions excentrées, moins bien équipées et où le transport individuel motorisé est encore bien présent comme dans le Grand Genève.

Les autorités genevoises souhaitent ainsi renforcer les transports transfrontaliers avec, dès 2025, l'augmentation des capacités et de la fréquence du Léman Express ou encore avec l'extension de lignes de tram en France voisine.

Le plan d'action du gouvernement comporte aussi la mise en place d'un nouveau type de bus: le BNHS, un bus à haut niveau de service. Il a l'avantage d'avoir les mêmes capacités qu'un tram, mais il est mieux adapté à certains aménagements routiers. Les autorités vont mettre l'accent sur le vélo ces prochaines années avec le développement de nouveaux axes cyclables dans le Grand Genève.

S'attaquer au stationnement

Pour diminuer l'attractivité de la voiture, le canton table aussi sur un nouveau plan d'action du stationnement. Pour le conseiller d'Etat Serge Dal Busco, le stationnement est un outil déterminant pour changer les habitudes de mobilité de la population et effectuer un report modal.

Aujourd'hui à Genève, plus de 70% des actifs trouvent une place de parking soit gratuite, soit payante, proche de leur lieu de travail, ce qui ne les encourage pas à modifier leurs habitudes. Le canton réfléchit donc à différents leviers d'action, par exemple, la suppression du stationnement en surface dans le domaine public ou encore la diminution des places de parking des employeurs.

Gabriela Cabré/vajo

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