Les conditions de travail des livreurs de Smood à nouveau pointées du doigt

Le lieu n'a pas été choisi au hasard, car Migros est actionnaire et l'un des principaux clients de Smood. Le comité de soutien demande au géant orange d'exiger de ses partenaires le respect du droit du travail.

En mai, une convention collective de travail (CCT) avait été signée entre Smood et Syndicom, après plusieurs mois de conflit. Mais, pour le comité de soutien, le problème est que la CCT a été conclue dans le dos des employés et qu'elle ne respecte pas les recommandations de la Chambre des relations collectives de travail.

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Contactée, Migros salue la conclusion d'une CCT avec un partenaire social de renom, Syndicom. La CCT offre désormais une base légale "juste et "équitable", selon le distributeur.

L'espoir de l'arrêt du TF sur Uber

Cette mobilisation intervient quelques jours après l'arrêt du Tribunal fédéral qui reconnaît le statut de salariés aux chauffeurs Uber. Le comité de soutien au personnel de Smood y voit un bon signal. Toutefois, la situation des livreurs et livreuses de Smood est différente, puisqu'ils sont déjà considérés comme des salariés.

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Mais avec l'arrêt de la plus haute autorité judiciaire suisse, c'est un modèle économique basé sur la précarisation des travailleurs qui est dénoncé, selon le comité de soutien.

Gabriela Cabré/vajo