![La ville de Genève. [AFP - Pierre Antoine Pluquet Hans Lucas]](https://img.rts.ch/articles/2022/image/qfqyuu-25907137.image?w=1280&h=720 "La ville de Genève. [AFP - Pierre Antoine Pluquet Hans Lucas]")
La Ville de Genève souhaite accueillir la COP31 en 2026
Alors que le Conseil fédéral doit encore étudier les risques et les opportunités pour la Suisse d'être pays hôte d'une des prochaines conférences internationales annuelles consacrée au changement climatique, la Ville de Genève se profile déjà pour la COP31 en 2026.
L'ONU aurait déjà trouvé les trois prochaines destinations de ses conférences annuelles sur le réchauffement climatique et la Suisse pourrait se porter candidate pour l'édition 2026.
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L'organisation d'une telle manifestation n'a rien d'anodin: une COP réunit quelque 30'000 participants, dont des chefs d'Etat, sur deux semaines.
Pour le conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez, Genève est parfaitement outillée pour cet évènement. "C'est une ville habituée aux grandes conférences internationales. Dans la perspective des enjeux politiques de la ville concernant l'urgence climatique, il est important pour nous de contribuer à l'organisation de la COP31", a-t-il indiqué mardi dans La Matinale.
"Nous allons déjà voir au niveau du Conseil administratif quelle tactique adopter pour faire nos offres", poursuit l'élu vert. "Puis nous allons prendre contact avec le canton et rapidement engager des démarches auprès de la Confédération pour leur signifier notre disponibilité."
>> Ecouter aussi l'interview de Géraldine Pflieger, directrice de l'Institut des Sciences de l'Environnement à l'Université de Genève :
![Dernière Conférence internationale pour le climat (COP21) à Glasgow, en 2021. [AP Photo - Alberto Pezzali]](https://img.rts.ch/articles/2022/image/3xuzcr-25911833.image?w=960&h=384)
AP Photo - Alberto Pezzali Une évaluation de la candidature
De son côté, le Département des finances du canton de Genève, chargé des affaires internationales, indique que "le canton de Genève a l'habitude de travailler avec la Confédération dans l'accompagnement de grandes conférences internationales et se tient volontiers à sa disposition dans le cadre de l'analyse détaillée qui sera menée [par Berne]". Cette analyse portera notamment sur les avantages et les inconvénients d'accueillir sur sol suisse une telle manifestation.
En revanche, certains s'opposent déjà clairement à l'organisation d'une COP en Suisse. "Si ces gens se réunissaient par vidéoconférence, ce serait bien plus intelligent", a réagi le conseiller national UDC Pierre-André Page, qui évoque les émissions de CO2 liées au déplacement des conférenciers.
Les résultats de l'évaluation, menée notamment par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) et le Secrétariat d'État aux questions financières internationales, sont attendus pour l'automne prochain. Le Conseil fédéral décidera ensuite de présenter ou non la candidature de la Suisse.
Marc Menichini/iar
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