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Baignade interdite dans l'Allondon à Genève pour cause de chaleur

Allondon: le débit de la rivière est trop faible, le Canton de Genève interdit son accès pour protéger la faune aquatique.
Allondon: le débit de la rivière est trop faible, le Canton de Genève interdit son accès pour protéger la faune aquatique. / 12h45 / 2 min. / le 13 juillet 2022
Avec les fortes chaleurs actuelles et l'absence de précipitations, l'Allondon souffre de manque d'eau. Les autorités du canton de Genève ont décidé d'interdire l'accès à la rivière, pour protéger notamment la faune aquatique.

Des panneaux de "mise à ban" ont été installés le long de l'Allondon et les gardes-faune du canton de Genève sensibilisent les personnes qui s'en approchent.

"Toutes les activités dans l’eau, y compris la baignade, tremper les pieds, pêcher, sont interdites en ce moment", leur explique Corinne Jacquelin, garde cantonale de l’environnement.

Zones de tranquillité pour la faune

"D’interdire les activités dans l’eau permet à toute la macrofaune, aux poissons, d’avoir des zones refuges, de tranquillité, alors que l’on est déjà en situation de stress pour eux compte-tenu des conditions hydrologiques assez difficiles", précise-t-elle mercredi dans le 12h45 de la RTS.

Car il n’y a plus assez d'eau pour tout le monde et la présence humaine gène énormément la biodiversité.

Interdiction estivale précoce

Ces restrictions sont en vigueur du pont des Granges au pont des Baillets. Mais ce n’est pas la première fois: presque tous les ans ces quelques mètres de rivière sont à protéger en prévention. Sauf que, cette année, l’interdiction arrive beaucoup plus tôt dans l’été.

"Normalement, elle est mise en place quand la rivière est en dessous de 400 litres seconde, ce qui est le cas actuellement", précise Bertrand von Arx, directeur de la biodiversité à l'Office de l’agriculture et de la nature (OCAN) du canton de Genève. "Et on va la lever au plus tard le 30 septembre".

L’Allondon, ses rives et la totalité du vallon sont un environnement sensible lors des fortes chaleurs et de la sécheresse. Les gardes-faune vont passer régulièrement pour veiller au respect des règles.

Camille Rivollet/oang

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