Les chauffeurs de taxi genevois manifestent à nouveau pour dénoncer l'accord avec Uber
Lundi matin, une trentaine de taxis ont participé au rassemblement entre l'aéroport de Genève et la place Neuve. La suite de la manifestation s'est faite à pied, en direction des locaux du Département de l'économie et de l'emploi, dirigé par Fabienne Fischer. Certains professionnels sont même venus de Lausanne pour manifester.
Les chauffeurs de taxi souhaitent maintenir la pression sur la conseillère d'Etat. Leurs revendications sont toujours les mêmes. Pour les manifestants, l'accord signé entre Fabienne Fischer et Uber est un échec.
Pour rappel, la conciliation entre les chauffeurs, leur syndicat et Uber, devant la Chambre des relations collectives de travail, a échoué la semaine dernière.
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Des soutiens politiques
Les taxis soulignent également que les chauffeurs Uber n'ont pas obtenu les montants auxquels ils avaient droit. Tout cela représente aussi une concurrence déloyale à l'égard des taxis, selon eux. Ils demandent donc que la plateforme soit interdite sur le sol genevois à la fin du mois de juillet.
La pression des chauffeurs de taxi est toujours plus forte. Ils peuvent désormais compter sur le soutien politique d'élus du MCG, de l'UDC et d'Ensemble à gauche.
Contacté par la RTS, le Département de l'économie et de l'emploi reconnaît que le dossier est complexe, mais il assure que le dialogue sera maintenu.
De son côté, Uber dit vouloir trouver des solutions. La plateforme ajoute que plus de 800 indemnités pour le mois de juin ont été versées.
Gabriela Cabré/vajo