La croissance des postes se monte à 488 équivalents temps pleins (ETP), soit une augmentation de 2,8%, a indiqué jeudi le Conseil d'Etat in corpore lors de la présentation du dernier projet de budget d'une législature "rythmée par une succession de crises inédite". Cette hausse comprend notamment les postes liés à la guerre en Ukraine et à la pandémie de Covid-19.
Les revenus progressent de 169,9 millions par rapport au budget 2022 qui fonctionne sur le régime des douzièmes provisoires, faute de majorité parlementaire. L'augmentation des revenus de 1,8% s'explique principalement par la hausse attendue des recettes fiscales (+201,7 millions), mais elle est compensée par une baisse des revenus non fiscaux de 31,8 millions, notamment de la BNS.
A condition de pouvoir réaliser des mesures d'économies, l'exécutif prévoit un retour progressif au déficit maximum admissible dès 2025. Pour 2023, il entend suspendre l'annuité des fonctionnaires et de ne leur octroyer qu'une demi-indexation, soit un total d'économies de 134,9 millions. Il compte aussi sur les communes pour prendre en charge une partie des charges dynamiques à hauteur de 25 millions.
ats/gma