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Genève débloque 1,4 million pour des projets destinés à l'insertion professionnelle des jeunes en rupture

La ville de Genève. [AFP - Pierre Antoine Pluquet Hans Lucas]
Le canton de Genève débloque 1,4 millions de francs pour financer 26 projets artistiques, sportifs et culturels / La Matinale / 1 min. / le 20 septembre 2022
Le canton de Genève va débloquer 1,4 million de francs pour financer 26 projets innovants destinés à favoriser l'insertion professionnelle des jeunes en rupture et améliorer le vivre ensemble dans les quartiers , a appris la RTS.

Parmi ces projets, seize répondent à l'objectif de favoriser l'insertion socioprofessionnelle des jeunes grâce au sport, à l'art et à la culture comme ressorts de motivation.

En complément, dix projets permettront aux communes genevoises de mettre sur pied des actions par et pour les jeunes, dans le but de renforcer le vivre-ensemble et prévenir les inégalités.

Album de rap ou cours de boxe

Parmi le catalogue de projets choisis figurent notamment enregistrer un album de rap, créer une ligne de vêtements ou encore prendre des cours de boxe thaïlandaise.

Il s'agit bien d'un programme de réinsertion pour les 210 jeunes sélectionnés, comme l'a expliqué Thierry Apothéloz, conseiller d'Etat chargé de la Cohésion sociale, dans La Matinale de mardi: "La discipline, l'exigence, le fait d'arriver à l'heure, de suivre une consigne donnée par un adulte: tout ceci doit se réapprendre, notamment pour des jeunes qui sont en grave décrochage. Pour cela, il faut des outils et les outils que nous proposons sont le sport, l'art et la culture. C'est ce qui permet de retrouver un bout de passion."

1700 jeunes à l'aide sociale

L'enjeu est important pour Genève, où le problème est endémique avec plus de 1700 jeunes de 18 à 25 ans qui sont à l'aide sociale. Une bonne partie d'entre eux sont trop éloignés du marché du travail pour envisager une formation ou un retour à l'emploi.

Le reste de la subvention sera allouée à des projets de vivre ensemble dans les quartiers dits sensibles, comme une régie de quartiers où les jeunes seront chargés de dresser une liste des équipements publics à réparer ou encore des ateliers de sensibilisation sur le consentement ou la consommation de drogues.

Les projets démarrent cet automne.

Mohamed Musadak/lan

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