Pour Daniel Rebetez, le directeur de grimper.ch, groupe qui gère cette salle de Meyrin-Satigny ainsi que cinq autres salles en Suisse romande, c’est une très bonne nouvelle. Ce centre d'escalade avait ouvert ses portes un an seulement avant l'incendie et était très fréquenté.
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"Il y a un besoin d'infrastructure de ce type pour de l'escalade dite de voie. Beaucoup de personnes qui ont commencé l'escalade dans nos murs nous ont demandé si on avait d'autres alternatives à leur proposer. Malheureusement, à part venir à Lausanne dans nos autres infrastructures, c'est difficile de répondre vraiment à cette demande", a-t-il déclaré mardi dans le journal de 12h30.
Les dégâts de l’incendie se chiffrent à presque 4 millions de francs, sans compter le bâtiment lui-même. Daniel Rebetez note aussi un fort renchérissement des matières premières. Par exemple, pour un pan d’escalade, les prix ont augmenté de près de 50% sur la fourniture.
Manque d’infrastructures
A Genève, une autre salle seulement ouverte au public propose un mur intérieur pour faire de l'escalade de voie (par opposition à l'escalade de bloc, sans assurage, sur des hauteurs inférieures). Située dans le centre sportif de la Queue d'Arve, près du centre-ville, elle peine à absorber la demande.
Depuis la rentrée universitaire, son mur est pris d'assaut les soirs de semaine, ont confirmé ses responsables à la RTS. Ces derniers jours, des grimpeurs et grimpeuses ont même dû repartir faute de place. Et la situation ne risque pas de s'améliorer ces prochains mois: avec le froid, l'escalade à l'extérieur se pratique difficilement.
Une nouvelle salle de grimpe devrait toutefois voir le jour près du centre de Genève, au sein du futur Centre sportif de la nouvelle gare des Eaux-Vives, mais pas avant deux ans au moins.
Gabriela Cabré/vic