Le réseau express franco-suisse est paralysé depuis quelques jours. Les grévistes demandent une prime à la vie chère: 300 euros supplémentaires pour compenser le coût de la vie, plus élevé à proximité de la frontière genevoise.
La mobilisation devrait se poursuivre jusqu'à la fin de la semaine, en fonction de la rencontre prévue demain avec des membres de la direction des TER Auvergne-Rhône-Alpes, selon le Dauphiné Libéré.
Une augmentation des prix est aussi prévue l'année prochaine, du côté français surtout. Les travailleurs et voyageurs frontaliers devront débourser 2 à 3 francs de plus pour leur abonnement mensuel et une cinquantaine de centimes pour tout trajet ponctuel, une décision prise en raison de l'inflation qui affectera une partie des quelque 97'000 frontaliers qui travaillent à Genève. Le groupement transfrontalier, qui défend leurs droits, n'a pas encore décidé de positionnement face à cette décision.
Du côté genevois, le département des infrastructures et son ministre Serge Dal Busco assurent n'avoir aucune crainte quant à un report sur le trafic genevois. Ce ne sont pas quelques centimes de plus qui feront la différence et qui inciteront les frontaliers à changer leur mode de déplacement, selon eux
Sujet radio: Charlotte Frossard
Adaptation web: furr