"Les quatre piliers du mouvement Libertés et Justice sociale sont clairement posés: la santé, le logement, le travail et la formation", explique Pierre Maudet dans un entretien au Blick publié samedi. Les projets "quantifiables et réalisables" seront peu à peu dévoilés sur son site web, fait-il savoir.
Le mouvement propose aussi la construction d'une nouvelle unité de production hydroélectrique transfrontalière, "pour ménager la facture des Genevois". Il veut également créer un pilier de prévoyance employabilité pour financer des nouvelles formations en cours de carrière et lancer une haute école dédiée au numérique.
"Une proximité populaire"
Interrogé sur le positionnement à gauche ou à droite de son mouvement, Pierre Maudet dit vouloir sortir des "schémas traditionnels", "des blocages partisans et de construire des passerelles." Le quadragénaire se défend toutefois d'être le nouveau MCG, ni de gauche ni de droite: "C'est une démarche constructive, pas une démarche contre."
"Des idées, il y en a des bonnes et des mauvaises partout. A gauche comme à droite", poursuit-il. A la question de savoir s'il est populiste, le politicien répond que "si le populisme, c'est un humanisme, une proximité populaire et une recherche de réponses concrètes aux problèmes que les gens rencontrent, alors ça me va."
ats/jfe