"Un touriste faisant partie d'un groupe de cinq personnes a poussé une porte sous alarme qui relie deux zones distinctes", a expliqué mardi matin la porte-parole de l'aéroport, confirmant une information du quotidien 20 Minutes. Le groupe est alors entré dans la zone dite "propre" de l'aéroport, dans laquelle tous les passagers sont censés avoir franchi les contrôles de sécurité.
Selon Joanna Matta, responsable presse de la police genevoise, l'alarme a été déclenchée à 5h44 du matin. La zone sécurisée, elle, a été évacuée à 6h10. Tous les passagers qui s'y trouvaient en vue de prendre un vol ont dû en sortir. En parallèle, des vérifications ont eu lieu dans le bâtiment.
Suite à des investigations préliminaires, la police a fait état d'un acte non intentionnel de la part du groupe de passagers. Elle a identifié et questionné les responsables avant de les laisser continuer leur route.
Retards de une à trois heures
Le contrôle de sécurité a rouvert à 7h45. Les voyageurs qui l'avaient déjà passé ont dû s'y plier une seconde fois, ce qui a causé un fort allongement de la file d'attente. Selon le tableau d'affichage de l'aéroport, plusieurs avions ont décollé avec un retard compris entre une et trois heures, notamment ceux dont le départ était agendé entre 6h10 et 9h10.
Les vols à destination de la France n'ont pas été affectés, la zone d'accès étant située dans une autre partie du bâtiment. Quant aux vols en direction de Genève, ils ont pu atterrir, mais les passagers n'ont pas pu débarquer tout de suite dans certains cas.
Selon un témoignage recueilli par la RTS, certains passagers ont renoncé à prendre leur vol en raison du retard accumulé. Leur bagages ayant déjà été placés en soute, ils ont dû être retirés des appareils, ce qui a engendré un nouveau retard.
Une plainte déposée
Le dispositif de soutien a finalement été levé vers la mi-journée. Genève Aéroport, de son côté, a décidé de porter plainte. "L'article du code pénal qui porte sur l'entrave de la circulation publique pourrait s'appliquer ", a indiqué à la RTS son directeur des opérations Giovanni Russo.
ats/vic