En novembre dernier, Uber s'était engagé vis-à-vis de l'Etat de Genève à verser 35 millions de francs pour solder ses anciennes activités avec les chauffeurs qui ont utilisé son application. La multinationale se conformait à une décision du Tribunal fédéral, qui considère Uber comme une société de transport et les chauffeurs d'Uber comme des salariés, et non pas comme des indépendants.
Cet accord portait jusqu'au 17 juin 2022, date à laquelle Uber a transféré les contrats de travail de ses chauffeurs à MITC, une société partenaire.
>> Plus de détails dans notre article : Uber peut continuer à exercer ses activités dans le canton de Genève
Demande d'annulation d'autorisation
L'administration genevoise a autorisé la multinationale californienne à reprendre son activité sous couvert de régler la situation passée d'Uber, en particulier sur le plan financier, mais sans analyser son modèle actuel, pointe l'avocate des sociétés de taxi Maël Roulet.
Les deux entreprises qui ont déposé le recours demandent donc que la justice annule cette autorisation. Selon leurs avocats, elle est incompréhensible car basée sur le fait qu'Uber est une entreprise de transport, alors que cette dernière a justement déclaré renoncer à ce type de modèle.
ats/hkr