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Un label de très haute qualité socio-environnementale pour le Musée d'ethnographie de Genève

Carine Ayélé Durand, directrice du Musée d'ethnographie de Genève. [MEG - J.Watts]
À Genève, le musée d'ethnographie (MEG) reçoit le label THQSE pour son engagement durable / Le 12h30 / 1 min. / le 17 janvier 2023
Les efforts entrepris par le Musée d'ethnographie de Genève (MEG) dans le domaine du développement durable se voient reconnus. L'institution a reçu mardi le label THQSE (Très Haute Qualité Sociale Sanitaire et Environnementale) niveau or.

Le MEG devient ainsi la première institution muséale labellisée THQSE en Europe. Le musée travaille depuis plusieurs années à réduire son empreinte carbone et à promouvoir la santé environnementale, a souligné devant les médias la directrice du MEG Carine Ayélé Durand.

L'obtention du label est l'aboutissement de cette démarche. L'engagement du MEG sur les questions de développement durable se veut avant tout un message adressé aux publics du musée. Il montre "qu'une institution comme la nôtre peut agir quotidiennement pour diminuer son impact environnemental", a noté Carine Ayélé Durand.

Le musée ne tient pas non plus à être pris de court dans un futur proche. Au niveau international, les contraintes environnementales, qui concernent aujourd'hui les entreprises et le monde économique, vont également s'étendre aux institutions culturelles et devenir de plus en plus nombreuses, a estimé la directrice du MEG.

Plusieurs options de durabilité

Interrogée dans le 12h30, Carine Ayélé Durand précise que le musée dispose de plusieurs méthodes pour améliorer son impact environnemental.

"Au niveau des collections, il y a plusieurs niveaux, notamment des réflexions sur leur climatisation pour savoir comment prendre soin de ces objets. Au niveau des matériaux, (...) l'idée est de prendre en compte la durée de leur cycle de vie. On peut en acheter pour une exposition en particulier, mais toujours en se posant la question de combien de temps on va pouvoir les réutiliser encore et encore", détaille la directrice du MEG. 

Valable trois ans

Le musée genevois ne veut pas se retrouver dans une situation de réaction lorsque des normes plus strictes seront imposées. Le label est un moyen pour le MEG de ne pas relâcher la pression. Il est en effet valable trois ans. Au bout de cette période, le musée devra se soumettre à un nouvel audit, pour voir s'il peut le conserver.

En matière de développement durable, le MEG a déjà pris de nombreuses mesures. Au niveau de ses collections, il prend ainsi le soin de collaborer avec les peuples autochtones. Il est aussi attentif à utiliser des matériaux qui pourront être utilisés pour plusieurs expositions, à l'exemple d'un banc en plastique recyclé.

Le MEG travaille également à sensibiliser ses visiteurs aux questions environnementales. Enfin, il organise des conférences et des ateliers pour ses collaborateurs afin de les former à la durabilité. Un plan d'action a par ailleurs été développé avec le label, a relevé Carine Ayélé Durand.

Propos recueillis par Gabriela Cabré

Texte web: ami avec ats

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