Les puissances électriques des oeuvres seront affichées et il faudra pédaler pour que certaines créations s'illuminent, indique la Ville de Genève, qui organise la manifestation.
Certaines oeuvres sont aussi alimentées par le soleil, le vent ou la puissance de l'eau. L'idée est d'expérimenter la sobriété et l'autosuffisance énergétique.
"Nous allons de plus en plus vers des techniques qui sont économes", assure le luminariste Marc Sicard, vendredi dans le 19h30 de la RTS. "Je pense qu'à l'avenir les festivals de lumières seront de plus en plus raisonnables et conscients des enjeux énergétiques."
Une question de cohérence
Les 23 oeuvres présentées au Geneva Lux sont en effet peu gourmandes en énergie. "Le festival ne consomme quasi rien, l'équivalent d'un dixième de voiture électrique. Ce n'est pas parce qu'on a moins d'énergie que l'oeuvre est moins jolie et moins poétique", affirme François Moncarey, directeur artistique de la manifestation.
Alors que la population n'a de cesse d'entendre des recommandations d'économies d'énergie, il s'agissait pour les autorités de montrer l'exemple.
"Il était indispensable de se questionner sur le maintien ou non de ce festival. Nous avons fait le choix de le maintenir, mais en s'inscrivant dans ces efforts d'économie. Il faut que nous soyons cohérents avec les messages que nous donnons à la population", déclare la maire de Genève Marie Barbey-Chappuis.
La cohérence a aussi été respectée pour la durée du festival, raccourcie de 10 jours.
Jusqu'au 5 février
La cérémonie d'ouverture de la 9e édition du Geneva Lux a eu lieu vendredi soir au Jardin anglais, avec un spectacle de dompteurs de flammes et d'étincelles. Les oeuvres, dont une partie a déjà été présentée lors de précédentes éditions, seront surtout installées autour de la rade, mais aussi dans la vieille-ville et à Plainpalais.
Le site internet de la manifestation propose plusieurs parcours thématiques. Des visites guidées payantes sont aussi organisées. En outre, un stand d'information a été installé au quai du Mont-Blanc. Il est tenu par l'association MelUsine, qui a pour objectif de revaloriser les déchets et de mutualiser les matières premières pour créer de nouveaux objets.
Les oeuvres seront visibles jusqu'au 5 février.
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ga/iar avec l'ats