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Genève se végétalise grâce à des arbres importés de l'étranger

La Ville de Genève est obligée d’importer des arbres hollandais pour végétaliser ses rues.  Explications
La Ville de Genève est obligée d’importer des arbres hollandais pour végétaliser ses rues. Explications / 19h30 / 2 min. / le 11 avril 2023
Des arbres sont importés par camion depuis les Pays-Bas pour végétaliser le centre-ville de Genève, a révélé mardi le quotidien 20 minutes. Face aux défis climatiques, les autorités cherchent à davantage arboriser l'espace public, mais l'offre peine à suivre.

"La production locale à Genève, et même sur le plan national, reste très insuffisante pour couvrir nos besoins. […] Il va de soi que la Ville recourt autant que possible au marché local", justifie la Ville de Genève.

Environ un tiers des besoins de la ville pousse en effet à seulement quelques kilomètres, confirment des recherches effectuées par la RTS. En 2022, près de 300 arbres sont ainsi sortis de la pépinière du Service des espaces verts de la Ville de Genève.

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"La demande explose"

D'autres villes romandes plantent aussi davantage d'arbres pour lutter contre le changement climatique. "La demande explose!", a observé Mélanie Baudat, codirectrice de la pépinière éponyme, mardi dans le 19h30 de la RTS. "Mais nous n'avons pas toujours suffisamment d'arbres pour répondre à la demande".

Il faut en effet plusieurs années pour obtenir un arbre prêt à être planté. Il est donc difficile pour les collectivités publiques d'échapper aux importations étrangères.

Planter une pépinière

L'empreinte carbone du transport peut toutefois être réduite en choisissant de petits arbres. A Plan-les-Ouates (GE), par exemple, une pépinière urbaine de 500 arbres – provenant d'Allemagne, d'Italie ou encore de France – permettra de végétaliser un nouveau quartier, qui sortira de terre d'ici cinq ans.

Mais Bertrand Favre, responsable du Service de l'environnement de la commune, précise que ce choix a un coût. En effet, il faudra de la main d'oeuvre locale pour bichonner les futurs arbres en pleine croissance.

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Camille Rivollet, Léandre Duggan et Jacqueline Pirszel/vajo

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