L'entreprise Jean-Paul Gaud SA, du nom de son patron, manipule jusqu'à un million de bouchons en liège par semaine. La société de douze employés s'occupe du marquage des bouchons qu'elle importe du Portugal.
"On va souvent mettre le nom du domaine viticole, le nom de la personne, un millésime. C’est très variable", explique Jean-Paul Gaud dans le 12h45 de la RTS.
Après plus de 85 ans d’existence, l'entreprise fonctionne avec des machines de différentes époques. "Cette marqueuse laser est très peu énergivore. Donc c'est très intéressant en termes de coût d’énergie pour nous, contrairement à cette marqueuse à encre, qui va être démontée dans quelques semaines pour être remplacée par une machine de nouvelle génération laser également", détaille le patron.
Investissement de 12'000 francs
Pour effectuer ce changement , le bouchonnier a dû dépenser plus de 12'000 francs l’année passée. Cet investissement lui a toutefois permis d’économiser l’équivalent de la consommation annuelle de 19 ménages.
"On fait une économie de plus de 30% avec ces deux machines. C’est vraiment un outil de travail essentiel pour la pérennité de l’entreprise", explique Jean-Paul Gaud.
Il ne peut toutefois pas tout changer d'une traite. "Il faut avancer à la longueur de nos pas. Et on fait toujours des calculs, des vérifications serrées avant de faire nos investissements."
Jacqueline Pirszel/asch