Publié

Un jeune sauvé de la noyade à Genève grâce aux bons réflexes de nageurs

Des baigneurs sur le rive du Rhône à Genève. (Image d'illustration) [Keystone - Martial Trezzini]
Un jeune sauvé de la noyade à Genève grâce aux bons réflexes de nageurs / Le 12h30 / 2 min. / le 17 juin 2023
Plusieurs incidents ont eu lieu cette semaine dans le Rhône à Genève. La police est toujours à la recherche d'un nageur disparu mercredi. L'issue a été plus heureuse vendredi, lorsqu'un jeune homme a été sauvé de la noyade par des nageurs attentifs.

Vendredi vers 19h00, alors que les rives du Rhône étaient surpeuplées, un appel au secours a retenti au milieu du fleuve. Il n’a pas manqué d'alerter Julie, une jeune femme sur place.

"J'étais en train de boire un verre avec des amis sur le ponton au bord du Rhône et on a entendu un homme crier à l'aide à plusieurs reprises. Tout le monde a mis du temps à réagir. J'ai eu très peur", explique-t-elle dans le 12h30 de la RTS.

"Je me suis levée, j'ai appelé le 117, et je suis allée chercher la bouée. Un homme est venu vers moi et m'a demandé ce qu'il se passait. Je lui ai dit qu’il fallait y aller, qu’un homme était en train de se noyer. Je lui ai donné la bouée, et il est parti avec."

Ne pas se mettre en danger

Il rejoint trois autres hommes dans l'eau. Ensemble, Sam, Benjamin, Léo et Gaël parviennent à secourir le jeune. L'exercice est toutefois difficile, y compris pour de très bons nageurs comme eux.

"Comme il panique, il met les bras autour de ton cou et il te noie toi, au final. Il faut juste bien mettre la personne sur le dos, et essayer de la calmer pour éviter qu’elle te mette en danger. Mais là ça va, il s'est assez vite calmé et on a pu le ramener sur le bord", explique l'un des héros du jour.

Variations de débit

Ces réflexes sont salués par le lieutenant-colonel Frédéric Jacques du SIS, dépêché sur place avec la police. Il met en garde contre les variations de débit. Vendredi, il dépassait les 350 mètres cubes par seconde.

"Un mauvais nageur ne doit pas se baigner avec des débits importants. La nage en eau vive, ce n'est pas quelque chose d'anodin. C'est très sympa, mais ça peut aussi être très dangereux. Il faut donc bien se renseigner sur le débit, ne jamais aller tout seul et prendre un objet flottant avec soi. Et si possible un moyen d'alarme dans un sac étanche", conseille Frédéric Jacques.

Le jeune de 15 ans, lui, est secoué, mais sain et sauf.

Charlotte Frossard/asch

Publié