Cette contribution unique de près de 40 millions de francs doit permettre au CICR d'assurer certaines de ses missions essentielles, comme les services dédiés au développement et à la protection du respect du droit international humanitaire ou le soutien aux activités de protection des détenus et des populations civiles.
Le gouvernement genevois espère que son engagement en faveur du CICR donnera "un signal" fort à d'autres donateurs. Il rappelle que la présence du CICR au bout du lac est constitutive de l'identité du canton, "comme de son image en Suisse et dans le monde".
1800 personnes licenciées
Le CICR affronte la pire crise de son histoire. Financée essentiellement par les Etats sur une base volontaire, l'institution fondée il y a 160 ans à Genève ne parvient pas, cette année, à boucler son budget. En dix ans, ce dernier a plus que doublé, passant de 1,18 milliard de francs en 2012 à 2,84 milliards en 2022.
Une croissance spectaculaire aujourd'hui remise en question, alors que le CICR est contraint d'économiser 430 millions de francs et que 1800 personnes sont en passe d'être licenciées, sur un total de 22'700 employés et employées.
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ats/jfe