Ce radar anti-bruit de contrôle ouvre, à terme, la possibilité de sanctionner les indélicats. Le dispositif a démontré sa fiabilité dans des agglomérations françaises. Durant l'été, il sera positionné sur plusieurs emplacements genevois, annonce jeudi le canton de Genève.
L'opération vise à tester la technologie dans un contexte local et à affiner les questions relatives à son utilisation pratique. Contrairement aux radars anti-bruit de sensibilisation, qui ont été utilisés jusqu'ici, il n'y aura pas d'écran visible.
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Pour seconder la police
A l'avenir, ce type de radar, tout comme les radars de vitesse, doit contribuer à préserver la qualité de vie de la population et à seconder la police dans son travail à l'encontre des nuisances sonores sur la route. L'objectif est d'agir "de façon ciblée" sur certains comportements de conduite, explique un communiqué.
L'opération est menée par la Confédération dans le cadre de la motion fédérale "Réduire de manière efficace le bruit excessif des moteurs", en collaboration étroite avec Genève. Le canton soutient "activement" ce projet pionnier en Suisse, explique le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, cité dans le communiqué.
Depuis 2020, Genève a déjà mené une série d'actions sur le terrain avec des radars anti-bruit d'avertissement. Une nouvelle campagne de sensibilisation est prévue cet automne. En 2022, un sondage avait montré que 86% de la population genevoise souhaite plus de sanctions contre les excès de bruit sur la route, rappelle le communiqué.
ats/ld