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Les pompiers genevois mettent en garde contre les risques de la baignade

Cinq noyades ont eu lieu en une semaine à Genève
Genève: 5 noyages en 1 semaine / 19h30 / 2 min. / le 23 juin 2023
En ce début d'été, il est difficile de résister à l'appel de la baignade. Mais l'activité n'est pas sans risque. A Genève, les pompiers sont sur le qui-vive: en une semaine seulement, cinq personnes sont mortes noyées, en majorité dans le Rhône et le lac. Les pompiers rappellent quelques règles.

Le nombre d'interventions est particulièrement élevé dans les milieux naturels. "Les noyades qui viennent de se dérouler indiquent que les gens prennent de plus en plus du plaisir à aller dans la rivière, mais doivent vraiment anticiper les dangers", avertit le lieutenant Nicolas Millot, porte-parole du Service d'incendie et de secours (SIS) dans le 19h30.

Pour éviter de nouveaux drames, les pompiers genevois mènent un important travail de prévention sur les cours d'eau. Mais, contrairement aux piscines, il n'y a pas de maître-nageur pour surveiller chaque plan d'eau. Il en revient à la responsabilité de chacun.

Des bouées de sauvetage

Sept bouées ont été installées sur les berges du Rhône. En cas d'urgence, elles ont un numéro qui permet aux pompiers de localiser l'endroit où il faut intervenir.

Ces flotteurs sauvent aussi directement des vies. Il y a quelques jours, un adolescent en grande difficulté dans le fleuve a été secouru grâce à l'une de ces bouées, lancée par d'autres baigneurs.

>> Relire également : Face au succès de la baignade dans le Rhône, Genève mise sur la prévention

Précautions à prendre

Mais avant d'en arriver-là, des précautions peuvent être prises. "Les bons gestes pour nager en eau vive, c'est en tout cas de ne jamais nager seul, d'être accompagné", déclare Nicolas Millot, qui conseille aussi "de porter un gilet d'aide à la flottabilité".

"Et si vous n'avez pas de gilet, ayez au moins quelque chose qui soutient à l'effort physique et un moyen de communication, de pouvoir appeler les secours en tout temps", ajoute-t-il.

"Ne pas essayer de nager à contre-courant"

Autre conseil avisé, d'une nageuse cette fois: "Si on est un peu stressé, aller avec le courant et ne pas essayer de nager à contre-courant, parce que ça fatigue plus qu'autre chose", recommande-t-elle.

Finalement, les pompiers rappellent qu'il ne faut pas consommer d'alcool avant de piquer une tête.

Sujet TV: Guillaume Martinez

Adaptation web: ami

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