Le bilan le plus positif est à rechercher "du côté du dioxyde d'azote" (NO2). Pour la seconde année consécutive, toutes les valeurs limites ont été respectées. Les taux de ce polluant "se sont stabilisés" après une chute très sensible en 2020, en lien avec la diminution des transports, conséquence de la pandémie de Covid.
Au niveau des particules fines, si les taux de PM10 (particules de moins de 10 microns) sont demeurés au-dessous des limites, à l'exception de cinq pics journaliers, le constat est différent pour les PM2,5 de la zone urbaine, qui ont à nouveau légèrement dépassé l'exigence légale.
Excès d'ozone
Des concentrations excessives d'ozone ont aussi été relevées sur l'ensemble du canton durant la période estivale 2022, notamment en dehors de la ville. Le phénomène est dû à un été "particulièrement chaud". Le Département du territoire rappelle que l'ozone est un composé chimique qui se forme à partir de polluants sous l'effet d'un fort ensoleillement.
La multiplication des étés caniculaires augmente les risques de pollution estivale. L'ozone demeure à Genève un point noir pour la qualité de l'air. Des pics de pollution peuvent également se produire en hiver à cause des conditions météorologiques, lorsqu'une cuvette d'air froid enveloppe le canton.
ats/ami