Treize combats de haut niveau dans une des plus grandes salles de spectacles de Suisse romande, l’événement avaient de quoi faire rêver les aficionados de ce sport de combat extrême, le premier qui devait se tenir à Genève depuis longtemps.
Il n'aura finalement pas lieu le vendredi 7 juillet. Le fondateur du MMA Grand Prix, Abdel Khaznadji, qui organise principalement des combats en France, est amer. Une personne aurait voulu saborder l’événement en propageant des fausses informations. Les organisateurs vont maintenant actionner la justice.
Mensonges sur les autorisations
Cette personne se serait fait passer pour l'organisateur de l’événement. Elle aurait indiqué à la boîte chargée de la communication que l’événement n'avait pas reçu les autorisations nécessaires et qu’il fallait prévoir une nouvelle date pour l’événement.
A partir de là, difficile pour Abdel Khaznadji de maintenir l'événement et de rassurer ses partenaires chez qui le doute s'était déjà installé. Il voulait aussi éviter que de faux billets soient vendus. Il a donc décidé de repousser l'événement. Il indique avoir déjà obtenu les autorisations nécessaires pour septembre.
"Monde de pirates"
Pour Abdel Khaznadji, le MMA est devenu un "monde de pirates", beaucoup de personnes voulant faire du profit. Il estime avoir été victime de son succès. "On a déjà subi une tentative de sabotage à Bordeaux en décembre. Des personnes ont voulu faire croire que nous n’avions pas d’autorisations. On pense aux mêmes personnes pour Genève", indique-t-il dans La Matinale.
Abdel Khaznadji espère que les combats pourront bien avoir lieu en septembre à l’Arena de Genève. Il ambitionne de lancer une série d'événements en Suisse. En attendant, les personnes qui ont acheté un billet pourront le réutiliser lors du prochain événement à Genève. Ils pourront s’ils le souhaitent se faire rembourser. Le MMA Grand Prix estime ses pertes à près de 25’000 euros, soit une somme équivalente en francs.
Gabriela Cabré/ami