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A Genève, les conseils sur la climatisation pas toujours suivis dans les commerces

Certains magasins sont encore largement climatisés malgré les recommandations contraires de la Fédération suisse du commerce de détail
Certains magasins sont encore largement climatisés malgré les recommandations contraires de la Fédération suisse du commerce de détail / 19h30 / 1 min. / le 16 août 2023
Le thermomètre grimpe cette semaine et les magasins sont tentés d'augmenter la climatisation. Bien que la Fédération suisse du commerce de détail recommande de ne pas l'abaisser en dessous de 26 degrés, toutes les enseignes ne s'y tiennent pas, notamment à Genève.

Dans le magasin genevois de vélo CycleAddicts, la climatisation est toujours éteinte, peu importe la température. "On s'efforce tous de résister, plutôt que de céder à la tentation de l'allumer", témoigne le gérant Alexandre Doriel, mercredi dans le 19h30 de la RTS.

Pour mieux supporter la chaleur, le responsable a installé deux ventilateurs. Il adopte les mêmes gestes que ses clients: "Dans le vélo, on utilise des électrolytes, qui sont des sels minéraux. On met des capsules d'électrolytes dans nos gourdes et, comme on transpire plus, ça nous fait du bien".

Entre 24 et 28,5 degrés

Mais toutes les enseignes n'ont pas le même réflexe. A Genève, la plupart des boutiques de la rue de la Confédération sont climatisées. Selon les magasins, la température relevée par la RTS oscille entre 24 et 28,5 degrés.

Dans un des commerces, le thermomètre affiche même 23 degrés, soit trois degrés de moins que les recommandations de la Fédération suisse du commerce de détail.

Economies d'énergie

Au début de l'été, la faîtière a demandé à ses membres ne vendant pas de produits alimentaires de ne pas baisser la température en dessous de 26 degrés.

"Nous voulons économiser de l'électricité pendant l'été afin d'en avoir assez cet hiver, car il est important qu'il n'y ait pas de pénurie", explique Christa Markwalder, présidente de la fédération.

Miser sur la sobriété pour réduire la consommation d'énergie a déjà fait ses preuves: l'hiver dernier, la consommation d'électricité a baissé de 3,9% par rapport à l'année précédente, et celle de gaz de 22%.

Charlotte Onfroy-Barrier/iar

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