![Des ouvriers posent l'un des pavillons scolaires de l'école Trembley, le lundi 14 novembre 2022. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]](https://img.rts.ch/articles/2023/image/qbqp25-26162974.image?w=1280&h=720 "Des ouvriers posent l'un des pavillons scolaires de l'école Trembley, le lundi 14 novembre 2022. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]")
Des pavillons déplaçables pour créer des places dans les écoles de la ville de Genève
En Ville de Genève, plus de 350 élèves font leur rentrée dans des pavillons temporaires. Ces installations servent à pallier le manque de places dans les écoles. Ces infrastructures en bois seront déplacées d'un quartier à l'autre selon les besoins.
Six pavillons sont posés sur le toit d'une école du quartier des Eaux-Vives et neuf autres dans le parc de Trembley, à côté de l'école du même nom.
Ces locaux en bois permettent d'absorber l'augmentation des élèves ou de libérer les écoles pour des travaux de rénovation.
Mais la ville de Genève souligne qu'il ne s'agit pas de containers d'urgence, mais de pavillons bien isolés et installés pour cinq ou dix ans. Ils sont déplaçables en fonction de l'évolution des besoins.
>> Lire également : A Genève, 82'000 élèves effectueront leur rentrée dans une semaine
"On peut construire une école en 18 mois"
"On ne va évidemment pas les déplacer en 24 heures", déclare mardi dans La Matinale Frédérique Perler, la magistrate en charge des constructions. "Il faut les implanter, il y a des raccordements pour l'eau ou pour les sanitaires. Mais on peut construire une école en 18 mois au lieu des 8-10 ans qui sont prévus avec toutes les étapes, études, concours, réalisation..."
Ces infrastructures n'ont pas vocation à remplacer les écoles fixes, mais à permettre une transition, en vue par exemple de la construction d'un nouvel établissement. Ils coûtent d'ailleurs aussi cher à mettre en place qu'une école en dur.
Anouk Pernet/ami
Publié Modifié