"Les murs de la cité n’ont sans doute jamais vu autant de tags tombant sous le coup de la loi pénale que ces derniers jours", relève vendredi la Ville de Genève dans un communiqué. Avant le conflit, la voirie a fait disparaître depuis début septembre près de 130 tags antisémites, accompagnés souvent de croix gammées.
"Ces actes sont complètement inacceptables et mon département va déposer plainte en espérant que les auteurs de ces tags racistes et antisémites qui constituent une violation pénale et un dommage à la propriété soient confondus par la police", souligne Marie Barbey-Chappuis, conseillère administrative en charge du Département de la sécurité et de sports, citée dans le communiqué. Les patrouilles de police vont aussi être renforcées.
La voirie a effacé les tags sur les édifices publics, le mobilier urbain mais aussi, exceptionnellement sur des immeubles privés, vu la gravité des inscriptions. La Ville rappelle toutefois que les propriétaires privés et les régies ont la responsabilité de faire effacer les tags par leurs propres moyens sur leurs immeubles.
ats/fgn