Une récolte fructueuse, qui dépasse de loin le minimum de 5'479 signatures valables nécessaires pour faire aboutir un référendum dans le canton de Genève. "Cela ouvre ainsi la possibilité pour le peuple genevois de se prononcer sur cette disposition assurant une fin de vie digne", relève Exit mercredi dans un communiqué.
Le Grand Conseil genevois avait supprimé, début septembre, la disposition de la loi sur la santé qui garantissait l'assistance au suicide dans les EMS et les hôpitaux. La majorité de droite du Parlement avait estimé qu'il n'existait aucun problème dans le canton et que la disposition était donc superflue.
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Appui du PS
L'argument a fait bondir Exit. Pour l'association, c'est précisément cette disposition qui a permis, depuis son entrée en vigueur, en 2018, d'améliorer la situation. Supprimer ce soutien reviendrait "à prendre le risque d'une régression dans la liberté d'accès au suicide assisté". Exit dénonce une décision prise "dans la précipitation".
Pour récolter les signatures en faveur de son référendum, Exit a envoyé des lettres personnelles à ses quelque 8000 membres genevois et un tout-ménage dans une grande partie du canton. Le PS genevois lui a également apporté son appui.
ats/asch