Fausse alerte à la bombe à l'Ecole internationale de Genève
Les vacances d'automne sont terminées, mais les classes de l'Ecole internationale de Genève sont restées vides lundi. Pas de cours pour ses 4500 étudiants, répartis sur trois sites. En cause: une fausse alerte à la bombe reçue vendredi dernier par e-mail. A Genève comme dans le canton de Vaud, la police a procédé à une fouille des lieux le week-end dernier, sans rien trouver.
L'établissement privé a tout de même décidé de fermer ses portes lundi et la sécurité de l'école a été renforcée avec des agents supplémentaires.
Dans le contexte géopolitique actuellement tendu, les enseignants ont profité de cette journée sans élèves pour recevoir une formation en matière de sûreté. "On a décidé de prendre le temps, de calmer les nerfs", a témoigné dans le 19h30 de la RTS le directeur général de l'Ecole internationale Conrad Hugues. La formation proposée portera "sur les protocoles de sécurité, et aussi sur la psychologie: comment échafauder des discussions avec les élèves, comment tamiser l'anxiété", a-t-il décrit.
Jusqu'à trois ans de prison
La police genevoise mène de son côté une enquête pour identifier la personne à l'origine de la menace. Elle ne donne pas d'autres informations à ce stade.
Que risquent les auteurs de fausses alertes? Selon la loi, ce type d'infraction peut valoir jusqu'à trois ans de prison. En 2021, le canton de Vaud avait été confronté à une vague de fausses alertes à la bombe dans des écoles, 19 en trois mois. Un jeune homme avait à cette occasion été condamné à 8 mois de prison avec sursis, en plus d'être exclu de l'école, tout comme ses comparses.
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Il avait aussi été contraint passer à la caisse. "Il y a les frais d'intervention, qui seront facturés par les services d'urgence. Pour chaque cas, on est entre 10'000 et 15'000 francs environ, que les auteurs devront payer", rappelait à l'époque le porte-parole de la police vaudoise Jean-Christophe Sauterel.
Les élèves de l'école internationale de Genève, eux, retrouveront leurs classes dès mardi.
Sujet TV: Guillaume Martinez
Adaptation web: Vincent Cherpillod