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L'UNIGE et les HUG ouvrent un Centre de médecine de premier recours pour pallier la pénurie de généralistes

L'UNIGE et les HUG ouvrent un Centre de médecine de premier recours. [Keystone - Gaetan Bally]
L'UNIGE et les HUG ouvrent un Centre de médecine de premier recours / Le Journal horaire / 13 sec. / le 27 novembre 2023
L'Université de Genève (UNIGE) et les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ouvrent un Centre de médecine de premier recours. Objectif: promouvoir la médecine de famille auprès des étudiants afin de pallier la pénurie de généralistes.

"L'ambition est d'offrir à la population genevoise une médecine de premier recours forte en assurant la relève", ont déclaré lundi lors de l'inauguration du Centre de médecine de premier recours ses codirecteurs, le professeur Idris Guessous et la professeure Dagmar Haller.

Deux projets de grande envergure ont été lancés. Le premier vise à pouvoir proposer une mention en médecine de premier recours dès 2024. Le second est d'offrir plus d'opportunités d'effectuer une formation post-graduée dans des cabinets de médecins de famille. Quelque 250 généralistes vont collaborer avec le centre pour permettre aux étudiants d'effectuer des stages en cabinet.

Forte pénurie

Genève connaît une forte pénurie de médecins de premier recours, alors qu'il s'agit du socle de base du système de santé. "Dans le canton, 21% des médecins en ambulatoire sont des généralistes. Une formation qui permet une plus grande prise avec les réalités concrètes est un levier pour inverser la tendance", a salué le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge de la Santé.

Un avis partagé par sa collègue Anne Hiltpold, en charge du Département de l'instruction publique. "Ce centre est un outil indispensable pour répondre aux enjeux de santé publique", a-t-elle relevé. De son côté, le gouvernement annoncera prochainement "d'éventuels assouplissements de la clause du besoin", a fait savoir Pierre Maudet.

Stimuler la recherche

Le nouveau centre veut aussi stimuler la recherche, en explorant des modèles de soins plus attractifs, comme les maisons de santé, ou une meilleure intégration de la technologie pour réduire la charge administrative en cabinet qui pèse lourdement, au plan financier, sur l'attractivité du métier.

Il ambitionne aussi de devenir le référent auprès des médecins déjà installés en favorisant les échanges.

ats/lan

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