Appels à la démission d'Ignazio Cassis lors d'une manifestation pro-palestinienne à Genève
"Cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza!", scandaient la plupart des participants comme principale revendication. Depuis octobre, les rassemblements pro-palestiniens se sont multipliés, accusant Israël d'être "assassin" et "criminel".
"Cela fait des semaines que les Genevoises et les Genevois disent non au génocide", a affirmé une Palestinienne devant les manifestants. Comme souvent, plusieurs pays occidentaux ont été ciblés ou même hués.
Parmi eux, la Suisse a été à nouveau accusée de complicité. "Des armes suisses tuent à Gaza! Honte à nous", affichait une banderole. "Berne doit cesser toute collaboration militaire avec Israël", renchérissait une autre.
Un vote contesté
Les reproches se sont aussi resserrés sur une personnalité, le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) Ignazio Cassis. "Cassis démission!", criaient plusieurs manifestants en première ligne du rassemblement.
Cette semaine, le vote au Conseil national pour une coupure de la contribution suisse à l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a provoqué une polémique auprès de hauts responsables onusiens. Le patron de cette entité, le Neuchâtelois Philippe Lazzarini, s'était ensuite dit jeudi soulagé par une décision contraire au Conseil des Etats.
>> Relire : Philippe Lazzarini: "L'UNRWA est victime d'une campagne de désinformation"
La question sera à nouveau au menu du Conseil national lundi. La Suisse donne 20 millions de francs par an à l'entité onusienne.
ats/iar