![Place Bel-Air à Genève. [Keystone - Martial Trezzini]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/ul1vfg-25905097.image?w=1280&h=720 "Place Bel-Air à Genève. [Keystone - Martial Trezzini]")
Un préavis de grève déposé aux Transports publics genevois pour de meilleurs salaires
Les syndicats des Transports publics genevois (TPG) ont déposé jeudi un préavis de grève pour le mercredi 31 janvier. Ils exigent notamment une revalorisation salariale et des postes supplémentaires pour remplacer les absences. Un nouvel échange avec la direction est prévu avant l'échéance.
De premières discussions entre la direction des TPG, le Syndicat du personnel des transports (SEV) et transfair ont abouti à une indexation des salaires de 1% pour 2024. Mais ce n'est pas suffisant: les syndicats veulent aussi une revalorisation salariale et d'autres améliorations qui touchent notamment les tranches horaires et la formation.
Parmi les revendications figurent ainsi une hausse salariale entre 1,2 et 1,5%, et la création de 50 à 70 postes supplémentaires pour étoffer la "réserve" de conductrices et conducteurs, du personnel appelé au dernier moment pour combler les absences.
>> Lire à ce sujet : L'offre des Transports publics genevois doit être réduite sur certaines lignes
"Malheureusement, les négociations avec l'entreprise n'aboutissent pas à des améliorations des conditions de travail", déplore Aurélie Lelong, secrétaire syndicale au SEV, vendredi dans La Matinale. "On a vraiment utilisé tous les outils de conciliation et de négociation qui étaient à notre disposition, mais on n'arrive à rien et la souffrance du personnel ne fait que s'aggraver. Notre dernier moyen, c'est le rapport de force et donc le dépôt de ce préavis de grève."
Le préavis de grève a été adopté à une très large majorité des employés affiliés auprès du SEV et de transfair.
La direction "ouverte au dialogue"
De son côté, la direction relève que la consultation menée par les syndicats sur le préavis de grève a "mobilisé uniquement une partie des affiliés, qui ne représente pas la majorité du personnel".
Elle confirme sa volonté de "poursuivre le dialogue" et de rependre rapidement les négociations tout en précisant qu'un "plan ambitieux" pour l'engagement de nouveaux conducteurs est prévu pour 2024.
Les conducteurs des TPG s'étaient déjà mis en grève en octobre 2022. Le conflit portait alors sur l'indexation des salaires. Un accord avait été trouvé avec la direction après un peu plus d'une journée de blocage. Il proposait une réindexation des salaires de 1,2%.
ats/gc/jop
Publié