Porsche, Lamborghini, Audi, les grands noms manquent à l'appel de cette nouvelle édition du Salon de l'auto. Des marques de luxe aux plus familiales, la liste des absents est longue. D'une centaine en 2019, on passe à 29 cette année avec Renault comme dernier représentant des acteurs historiques.
Ce format compact n'est pas un choix. Ce sont les marques automobiles qui se sont moins montrées intéressées, expliquent les organisateurs, notamment parce que le Salon est sorti des radars pendant cinq ans. De plus, les constructeurs trouvent d'autres canaux pour faire leur promotion.
Quel avenir pour le Salon?
La survie de la manifestation ne semble pas être touchée par cette édition réduite. Pourtant, les organisateurs avaient dit craindre pour sa viabilité économique, après trois annulations dues à la pandémie, et une en raison du contexte géopolitique tendu de 2023.
Mais depuis, le Salon de l'Auto a noué un partenariat avec le Qatar pour l'organisation de salons à Doha tous les deux ans. Un rendez-vous qui leur permet de voir l'avenir sereinement.
>> Relire : Le Salon de l'Auto de Genève sauvé par le Qatar
Un rendez-vous différent
L'édition 2024 présentera un visage bien différent aux habitués. Fini l'exposition pure et simple, place à la participation et l'immersion du public. Des espaces interactifs présenteront les innovations en matière de durabilité ou de design. Une scène accueillera des performances et le public pourra participer à une compétition sur le jeu vidéo Gran Turismo.
L'objectif est d'attirer 200'000 visiteuses et visiteurs, notamment des jeunes. Les organisateurs tablent sur un succès de cette édition 2024 pour faire revenir en nombre les constructeurs.
Anouk Pernet/lan