Le groupe féministe d'origine ukrainienne s'est attaqué aux pieds de cette chaise géante, emblème de la lutte internationale contre les mines anti-personnel. La sculpture porte désormais des marques d'endommagement, avec des entailles visibles sur le bois ainsi que des tags.
Un groupe de soutien des Femen a diffusé un poste concernant cette action sur X en fin de matinée. Il exige l'exclusion de la Russie du Conseil de sécurité de l'ONU en réaction à la guerre en Ukraine. "Les militantes Yana Fedorets et Diana Ouchkalenko ont dénoncé l'hypocrisie de l'ONU, qui tolère que la Russie occupe illégalement le siège de l'URSS tout en étant à l'origine de cette tragédie en Ukraine. Les militants ont été arrêtés", communique le groupe sur X.
La police est intervenue sur place vendredi matin et quatre personnes ont été interpelées. L'ONG Handicap International, initiatrice de l'œuvre, a indiqué à Léman Bleu qu'elle prévoyait de porter plainte.
hkr