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Fini le lèche-vitrine le samedi dans les rues Basses et place au car-spotting

Découverte du "car-spotting", une pratique consistant photographier les plus belles voitures de luxe. [RTS]
Découverte du "car-spotting", une pratique consistant photographier les plus belles voitures de luxe / 19h30 / 2 min. / le 26 mai 2024
Chaque samedi après-midi à Genève, des bolides de luxe paradent fièrement à deux pas des rues Basses, entre les prestigieuses boutiques de la rive gauche. Le lieu est devenu la Mecque du "car-spotting", l'observation de voitures, comme un salon de l'auto improvisé.

Ces bolides qui paradent au bord du lac attirent des dizaines d'adolescents. Ils investissent les rues armés d'appareils photos, fascinés tant par les belles carrosseries que par cet étalage de richesse. Leur objectif: capturer les plus beaux modèles.

Sur le trottoir, c'est l'effervescence. "Je m'entraîne à filmer les voitures. J'aimerais bien, peut-être, vivre de ça", confie un adolescent à la caméra du 19h30 de la RTS dimanche. Un autre ado, lui, confie venir "à peu près" chaque samedi le long du quai du Général-Guisan, entre la place du Rhône et le pont du Mont-Blanc.

Parmi les spectateurs figurent aussi plusieurs jeunes filles. "C'est des voitures qu'on ne voit pas tous les jours. Elles ont parfois des configurations assez sympa", explique l'une d'elles. Une autre raconte qu'elle vient à ce rendez-vous genevois depuis qu'elle est devenue fan de Formule 1.

Conducteurs sous le feu des projecteurs

A Genève, le phénomène prend de l'ampleur. Avec les beaux jours, de plus en plus de jeunes se réunissent. Les spectateurs scrutent les voitures, mais aussi, pour certains, les conducteurs, à l'instar d'Evan, un jeune homme qui publie ses vidéos sur les réseaux sociaux. Et ça cartonne!

"Je suis très intéressé par l'entrepreneuriat, et généralement, les gens qui roulent dans des belles voitures sont la plupart du temps des entrepreneurs", relève-t-il. "Ça me permet de faire de belles rencontres!"

Au fil du temps, "il y a un jeu qui s'est mis en place. Au départ, c'est moi qui arrêtais les gens", se souvient Evan. "Mais maintenant je commence à recevoir des messages pour savoir si je vais être présent ce samedi-là pour venir faire des vidéos", se réjouit-il.

La police veille au grain

Sous le feu des projecteurs, une conductrice se prête très volontiers au jeu. "Je trouve ça sympa, c'est un peu du rêve. Nous rêvions aussi quand on était jeunes!", glisse-t-elle.

La police, elle, veille au grain. Pour l'heure, elle dit n'avoir pas relevé de problème majeur, même si plusieurs riverains se sont déjà plaints des nuisances sonores. En la matière, la police a indiqué à la RTS avoir déjà mis en place des contrôles "qui n'ont pas pu mettre en évidence" de problèmes de dépassement de décibels ou d'homologation.

Sujet TV: Guillaume Martinez

Adaptation web: Vincent Cherpillod

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