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La justice rejette le recours contre la gratuité des TPG

Un bus des TPG à Genève en 2022. (image d'illustration) [KEYSTONE - MARTIAL TREZZINI]
La justice rejette le recours contre la gratuité des TPG / Le Journal horaire / 32 sec. / le 19 décembre 2024
Deux députés avaient déposé un recours contre la gratuité totale des Transports publics genevois (TPG) pour les jeunes et les rabais pour les seniors. La justice genevoise a jugé la demande "irrecevable".

C'est un deuxième revers pour les députés PLR Yvan Zweifel et Adrien Genecand. Début octobre, on apprenait que les deux élus genevois avaient déposé un recours devant la Chambre constitutionnelle de la Cour de justice de Genève contre la gratuité partielle des TPG, qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2025.

Pour rappel, cette loi acceptée par le Grand Conseil genevois consacre la gratuité totale des TPG pour les jeunes jusqu'à 24 ans inclus et un rabais de 50% pour les bénéficiaires des prestations AVS/AI. Cette mesure concerne environ 20% de la population.

>> Voir le sujet du 12h45 du 31 mai 2024 :

Dès 2025 à Genève, les transports publics seront gratuits pour les moins de 25 ans, alors que les seniors pourront bénéficier d'une réduction de la moitié du prix
Dès 2025 à Genève, les transports publics seront gratuits pour les moins de 25 ans, alors que les seniors pourront bénéficier d'une réduction de la moitié du prix / 12h45 / 2 min. / le 31 mai 2024

Recours rejeté

Dans un premier temps, la Cour de justice avait refusé d'accorder l'effet suspensif au recours. Désormais, ce dernier est rejeté.

Les deux députés PLR, qui ont recouru à titre personnel, "n'ont pas la qualité pour recourir contre la loi cantonale litigieuse", a annoncé jeudi la Chambre constitutionnelle. Selon elle, l'avantage que cette loi accorde "n'entraîne, en l'état, pas de désavantage direct et personnel pour les recourants, même futur".

Sur le fond, Yvan Zweifel et Adrien Genecand considéraient que la nouvelle loi sur les TPG n'était pas conforme au droit supérieur. D'un autre avis, la Chambre constitutionnelle confirme "la solution nuancée et différenciée du législateur genevois qui distingue la situation des bénéficiaires AVS/AI de celle des jeunes de 6 à 24 ans révolus."

ats/doe

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