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La population genevoise doit décider si elle garde la main sur les tarifs des TPG

Un bus des TPG arrivant à la gare Cornavin. [KEYSTONE - Martial Trezzini]
La population genevoise votera sur davantage d'autonomie pour les TPG en matière de tarifs / Forum / 1 min. / aujourd'hui à 18:08
Aujourd'hui, les tarifs des Transports publics genevois (TPG) sont fixés par le Grand Conseil. Mais une majorité souhaite que l'entreprise récupère cette prérogative. Le débat anime le canton depuis plus de dix ans et le peuple tranchera le 24 novembre.

À Genève, la journée de votations du 24 novembre marquera un nouvel épisode de la longue saga politique autour des tarifs des transports publics. Ce sera en effet la quatrième fois en 11 ans que la population sera amenée à s'exprimer sur ce sujet.

Pour rappel, cette saga a été lancée en 2013 avec l'acceptation d'un texte de l'Association de défense des retraités qui demandait une baisse des prix des TPG. Après une annulation du scrutin à la suite d'un recours en justice, la population avait revoté l'année suivante, avec la même issue. Le ticket plein tarif passe alors de 3,50 à 3 francs et l'abonnement annuel de 700 à 500 francs. Depuis, Genève est resté le canton avec les transports publics les moins chers.

Refus d'une hausse tarifaire en 2017

Mais cette initiative avait également retiré à la régie publique la capacité de modifier ses tarifs: depuis 2014, ils sont ancrés dans la loi. C'est donc au Grand Conseil de valider d'éventuels changements et toute augmentation peut être attaquée par référendum, donc soumise à l'approbation du peuple. Ça a été le cas en 2017, lorsque les Genevoises et les Genevois ont refusé une hausse des tarifs liée à l'extension de l'offre.

Cette fois-ci, les majorités de droite du Grand Conseil et le Conseil d'Etat ont donc décidé de changer de stratégie. Ils ne souhaitent pas modifier directement les prix, mais revenir à la situation d'avant 2014 et en redonnant aux TPG le pouvoir de les définir eux-mêmes. En cas de oui, la population genevoise n'aurait donc plus le prix de ses tickets de bus et de tram entre les mains.

>> Lire aussi : Près de 8000 signatures contre de futures hausses des tarifs des Transports publics genevois

Julien Chiffelle/jop

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