"Genève peut montrer l'exemple", a relevé vendredi le socialiste Jean-Pierre Tombola. Inexistant en Suisse, ce congé permettrait aux femmes de se reposer avant l'accouchement et d'éviter les problèmes liés à la fatigue. Actuellement, la plupart des femmes sont mises en arrêt maladie à la fin de leur grossesse, or la grossesse n'est pas une maladie, rappelle Jean-Pierre Tombola.
Les syndicats estiment que les femmes doivent pouvoir terminer leur grossesse dans de bonnes conditions, sans affecter leurs salaires. Le Conseil d'Etat, qui étudie déjà cette question, a six mois pour répondre aux pétitionnaires.
Remplacement des femmes en congé maternité
En commission, la cheffe du Département des finances, Nathalie Fontanet, a précisé que les coûts pour un congé prénatal de quatre semaines seraient de 3,8 millions de francs. Des coûts pouvant être pris en charge par les allocations pour pertes de gain (APG), estime la magistrate.
L’introduction d’un congé maternité n’est donc pas un enjeu financier gigantesque. Selon le Conseil d'Etat, le véritable défi relève en fin de compte du remplacement des femmes qui sont en congé maternité puisque, pour l’heure, il n’y a pas de moyens pour pallier ces absences.
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ats/hkr