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Le salon érotique Venusia, célèbre pour ses publicités suggestives, ferme ses portes à Genève

Une prostituée dans une maison close (image d'illustration). [Keystone/DPA - Hauke-Christian Dittrich]
A Genève, le salon érotique Venusia ferme ses portes après plus de 20 ans d'activités / La Matinale / 1 min. / le 1 mai 2024
Après avoir défrayé la chronique pour ses publicités suggestives, le salon érotique Venusia a mis la clé sous le paillasson ce mardi après plus de 20 ans d'activité à Genève.

Le salon érotique Venusia était réputé pour ses affiches publicitaires très suggestives, souvent décriées, parfois attaquées en justice et retirées de l'espace public.

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Venusia, c'était un salon d'un certain standing, près de 700 mètres carrés dédiés à la prostitution. Une cinquantaine de travailleuses du sexe y recevaient leur clientèle, qui était toujours au rendez-vous, à en croire la patronne du Venusia, surnommée "Madame Lisa".

Stigmatisation de la prostitution et désaccord sur le loyer

La patronne explique sa décision de fermer le salon par un ras-le-bol général, lié à la stigmatisation de la prostitution et à un désaccord avec le propriétaire de l'immeuble sur le montant du loyer de l'arcade, désaccord que nous n'avons pas pu confirmer pour l'heure.

La fermeture du Venusia ne devrait pas trop affecter les travailleuses du sexe, toutes indépendantes, mais elle questionne malgré tout sur l'endroit où celles-ci iront travailler désormais et dans quelles conditions.

D'autant que, selon l'association Aspasie qui défend les droits des travailleuses du sexe, les salons érotiques se réduisent comme peau de chagrin à Genève. Ils étaient 150 en 2018. Depuis, plus de la moitié d'entre eux ont disparu.

Charlotte Frossard/ebz

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