Vendredi et samedi soir, un grand spectacle gratuit de son et lumière, organisée à l'initiative de la Ville de Genève en collaboration avec des entreprises privées, a été l'apothéose de l'évènement. Malgré une météo capricieuse, le public est venu nombreux ces deux soirées pour assister à ce show, soit plus de 200'000 personnes, selon les autorités genevoises.
Jets d'eau miniatures, lances flammes, ballets de drones, lasers et feux d'artifice, accompagnés par les vocalises d'une cantatrice et les musiciens de l'Orchestre de chambre de Genève, ont enchanté les spectateurs. Rythmé par une succession de tableaux, le spectacle, poétique au commencement, est allé crescendo jusqu'au bouquet final qui a vu s'illuminer le ciel au-dessus de la rade.
Interrogée dimanche après-midi, la conseillère administrative de la Ville de Genève Marie Barbey-Chappuis tire un bilan "très positif" de cette manifestation reposant sur un partenariat public (Ville et Canton) et privé. "Nous sommes très contents. L'objectif est atteint. Le spectacle novateur et moderne a reçu un très bel accueil du public, de tous les âges, habitants et touristes", indique-t-elle.
Pour tous les âges
De la "boum des minis" à l'atelier graffiti, de l'initiation à la danse au récit de contes, de la création d'instruments de musique avec des matériaux de récupération à une démonstration de danse K-pop, les enfants ont eu de quoi bien s'occuper durant les cinq jours.
Les adolescents ont aussi eu leurs moments avec des concerts, leur disco et du karaoké. Les organisateurs avaient aussi pensé au bien-être des adultes avec des cours de pilates, d'Afro-Dance, de Qi Gong, de yoga ou un concert écouté à l'aube en position couchée. Plusieurs scènes ont été dressées autour de la rade. Elles ont accueilli de nombreux concerts et spectacles.
Dimanche, les gens nostalgiques des années disco ont été invités à ressortir les patins à roulettes de leur armoire, à enfiler leurs beaux habits et à se rendre sur le quai Wilson, transformé en piste de danse. "Malgré une météo qui est venue jouer les trouble-fête ce week-end, surtout dimanche, la population était bien présente", note encore Mme Barbey-Chappuis.
Rythme bisannuel ?
La conseillère administrative explique que la Ville va réfléchir à la reconduite de la manifestation, avec plusieurs options sur la table, comme par exemple une Biennale.
Une chose est sûre, cinq ans après la fin des Fêtes de Genève puis après "Feu Ô Lac", la "dynamique est relancée pour animer et faire rayonner Genève avec une grande fête populaire et de qualité", conclut-elle.
rad avec ats