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Un suspect interpellé à Genève après le meurtre d'une étudiante à Paris

Étudiante enterrée dans le bois de Boulogne: Guillaume Martinez revient sur l'arrestation à Genève du suspect
Étudiante enterrée dans le bois de Boulogne: Guillaume Martinez revient sur l'arrestation à Genève du suspect / 12h45 / 1 min. / mercredi à 12:45
Trois jours après la découverte du corps d'une étudiante enterrée dans le bois de Boulogne à Paris, un suspect de 22 ans a été interpellé mardi à Genève. Il a été condamné par le passé pour viol et était sous le coup d'une Obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Le jeune Marocain arrêté à Genève et suspecté d'avoir tué une étudiante à Paris est en détention aux fins d'extradition. La France a maintenant 18 jours pour déposer une demande formelle, a indiqué l'Office fédéral de la justice (OFJ).

C'est un problème de papiers d'identité qui est à l'origine de l'arrestation du ressortissant marocain, qui a été contrôlé mardi après-midi à la gare Cornavin à Genève. "Il a ensuite été identifié comme suspecté d'un meurtre commis à Paris", a indiqué mercredi l'OFJ.

Le parquet de Paris avait confirmé qu'un suspect avait été "identifié et interpellé dans le canton de Genève". "Une demande d'extradition va être adressée aux autorités suisses".

Une condamnation pour viol

Selon le parquet, le suspect, "en situation irrégulière sur le territoire français, a été condamné en octobre 2021 pour des faits de viol commis en 2019 (alors qu'il était mineur)". Il avait été "libéré, en fin de peine, au mois de juin 2024".

La victime, âgée de 19 ans, était étudiante à l'université de Paris-Dauphine. Son corps avait été retrouvé enterré dans le bois de Boulogne, situé dans l'ouest parisien, lors d'une battue samedi après-midi.

Enquête pour homicide volontaire

Selon une source policière, des témoins avaient raconté avoir vu un homme muni d'une pioche dans le secteur. L'enquête, ouverte pour homicide volontaire, a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.

Selon la source proche du dossier, le suspect était sorti de détention le 20 juin et avait été placé en centre de rétention administrative (CRA) à Metz.

Le 3 septembre dernier, un juge des libertés et de la détention avait validé sa sortie du centre de rétention. Une mesure assortie d'une obligation de pointer. Le 4 septembre, le Maroc avait fait "parvenir l'autorisation d'expulsion" aux autorités françaises, selon cette source.

agences/asch

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